Petit Poème

Madrigal à Meggy (J'attends)

C'est un visage d'ange qui me dirige,
Un rayon de lune qui illumine ma plume,
Et doucement, alors que les mots s'alignent
Devant moi : un mystérieux mirage irise
La page, un paysage s'y dessine...

J'attends, et le temps s'étend jusqu'à tes pieds,
Qu'ils sont étranges ces moments où je me surprend à t'épier.

Un paysage... une plage divine, le clair pelage
Des dunes au sables blancs, sur fond de firmament nocturne,
Où les étoiles bleutées d'été brillent, filent, scintillent.
Le velours céleste se veut léger, ailé, il est l'allié fidèle de la brise
Et de la brume, celui qui brise et brime mes amertumes...

J'attends, et le temps s'étend jusqu'à tes pieds,
Qu'ils sont intenses, ces moments où je me surprend à t'épier.

Mes amertumes... Tu me fait l'effet d'une tendre caresse,
Et voilà maintenant que je n'ai cesse,
De penser à toi, déesse de minuit, la seule à pouvoir panser
Mes blessures, mes faiblesses...

J'attends, et le temps s'étend jusqu'à tes pieds,
Qu'ils sont plaisants, ces moments où je me surprend à t'épier.

Que tes mains de soie soient mes guides,
Que tes doigts fins, terminés par ces gemmes aiguisées
M'aiguillent lorsque plongé dans le plus profond désarroi,
Chacun de mes actes devient dérisoire... Ô ma Vénus du soir !

J'attends ! J'attends ! Et le temps s'étend jusqu'à tes pieds !
Si belle ! Aussi belle que les ailes du papillon, qui dans son envol, me fait perdre pied !

Et je ne m'affaire plus qu'à satisfaire ce désir,
de revoir une dernière fois encore tes saphirs séraphins,
ces pierres où sans fin la lumière se réverbère...

J'attends, et le temps s'étend jusqu'à tes pieds,
Mais comme il est adorable, de se savoir à tes pieds...

En fait ce poème est la continuation de deux autres poèmes :
N'empêche qu''en voyant ce que j'ai fait, je crois que Luigi avait raison...

Belle Inconnue

Elle me regarde, elle me regarde,
La fille au cheveux noirs, au teint d'ivoire,
Créature métisse à la crinière couleur réglisse,
Lueur du soir, chevelure lisse, obscure œuvre d'art,
Dont nombre de ses reflets sombres me fait sombrer
Dans ses abysses...

Devrais-je prendre garde ?

Car je m'attarde, comme perdu dans son regard de cristal, deux miroirs
Qui m'aspirent et m'inspirent, et puisque rien
N'est meilleur, rien n'est pire, je n'oserai plus jamais la fuir,
Je n'ai désormais, plus peur lorsque le temps s'étire sans fin,
Je laisse trahir mes pensées, qui sont chacune, une à une, dévoilées
Elle saisit si aisément quels sont mes songes, mes sentiments,
Tout mes désirs, même mes plaisirs que chaque instant,
Me rend affreusement nerveux, me pousse à l'aveu.

Pupilles contre pupilles : deux cercles qui oscillent,
M'encerclent, me pillent...
Et tout ce qu'elle veut sera à elle,
Cer elle me regarde, elle me regarde...

Vision Céleste

J'ai retrouvé là haut dans le ciel, le bleu
Que j'avais vu dans tes yeux, éternel, radieux,
Et dans les nuages, la douceur de ton visage.
Comment pourrais-je avoir désormais le courage
D'oublier de quoi tu as l'air lorsque j'élève en l'air mon regard ?
C'est comme si un givre incandescent anime ton regard,
L'impression qu'en chaque œil sommeille un azur soleil,
Un lointain horizon, une prison si belle, sans pareille,
De ce bleu éblouissant enivre moi encore,
Car mon cœur est ma raison, et il finira tôt ou tard par avoir
Raison de mon corps... Ô toi la passion qui me dévore !
Comment devrais-je me comporter à ton égard ?
Car je dévie, je délire, je m'égare...
Et si tout ceci n'était qu'une grossière erreur de ma part,
pardonne moi, ne m'en veut pas, il y a juste
Qu'en mon âme, tout est clair, tout est confus ou bien flou :
Je suis fou, fou amoureux de toi !

Admin Nombre de messages : 1221 Age : 34 Date d'inscription : 12/01/2008

Ca rigole pas, c'est la renaissance de la poesie !!

Continue comme ca Muurdarr !!

Randolph Carter a écrit:: N'empêche qu''en voyant ce que j'ai fait, je crois que Luigi avait raison...

J'avais raison ? Raison par rapport à quoi ?

Je sais plus XD
Un truc du genre comment on peut se plonger sans scrupules durant un grand moment dans la débauche spirituelle la plus totale jusqu'à accomplir des actes qui ne laisse pas votre estime pour nous même indemne, pour une fille...
Mais pas de regrets, j'ai tout de même agit, peut être ai-je évité une souffrance plus grande encore.
Enfin quoiqu'il en soi je doute que ma vie ai une quelconque signification pour vous, donc je vais m'arrêter sur ces quelques paroles.

Hem ! ...euh quoiqu'il en soit j'aime bien mes poèmes même si je manque quelque peu de vocabulaire, je me vois souvent tourner autour des mêmes mots, aussi j'essaie de varier en partant d'un mot que je n'utilise quasiment jamais !

Oui, je les aime bien aussi.

» petit jeu
» Petit mot.